[Éric Dussert, Le Matricule des anges, 2003] « Ce qui frappe d’abord dans La Grande Pâque, c’est la fébrilité d’un narrateur qui nous tire par la manche. Il a quelque chose à raconter, veut le faire vite. […] Jacques Besse avait qualifié de « déambulation » cette dérive intemporelle et poignante d’un homme seul et sans le sou durant un long week-end. […] Son errance à la recherche d’introuvables amis va durer trois jours et trois nuits de faim, de soif et de sommeil au fil desquels ses mots vont devenir heurtés, fébriles, son parcours incohérent. » |