[Philippe Vannini, Les jeudis littéraires, Aligre.fm]
« Sur un thème déjà visité par un grand nombre d’ouvrages, ce livre porte une démarche singulière. Il échappe à tous les poncifs. Les deux personnages, la fille de déporté et le fils de nazi, sont à égalité dans la douleur. À travers eux l’auteur développe une approche non manichéenne de l’histoire. La structure narrative […] par les ellipses du roman laisse une grande liberté, la part active, au lecteur. »
[« Peut-on souffrir des guerres de ses parents ? Est-on héritier des crimes de l’histoire », Radio VL., 13 oct. 2017]
« Avec son roman Ne tirez pas ! Mireille Abramovici interroge le poids de l’histoire à travers un impossible amour. Une écriture claire, juste, émouvante.
[…] Ce livre est un véritable plaidoyer pour la conscience, pour la passion, pour la mémoire. Tout au long de sa vie, Mireille Abramovici s’est engagée pour que la vie soit meilleure. Elle a notamment été la présidente du groupe Cinélutte qui militait auprès des immigrés, des exploités, des délaissés.
L’écrivaine Mireille Abramovici était monteuse de films, principalement de documentaires, et réalisatrice. Elle avait une véritable science du langage cinématographique qu’elle exerçait avec un talent de musicienne. Cette musicalité, ces couleurs, elle les a appliquées dans son art littéraire.
[…] Rongée par le cancer, empêchée par la chimiothérapie, Mireille Abramovici a achevé ce roman, comme une réconciliation avec l’histoire, au cours des dernières semaines de sa vie, et le laisse en héritage. »