[Jean-Loup Martin, Brèves, n° 122, déc. 2023] « Entre deux gares, “livre de méditations ferroviaires”, dans ces textes autobiographiques, l’auteur écrit, raconte, observe, rêve, lit, médite. […] À la fin de chaque texte, l’auteur note les noms des gares de départ et d’arrivée, la date du trajet. Chaque texte est ainsi inscrit dans un temps et un espace précis, limités. Et l’ensemble forme un récit infini, comme d’une naissance à une mort : “la vie qui va et vient avec tous ses vertiges” […] Mais ces textes sont aussi leçons de vie, de sagesse, sans emphase, sans pédantisme, tout en finesse : “Le train est une société idéale où chacun trouve sa place, même s’il reste des différences de classe et de prix” […] l’auteur nous fait “voir” avec une poésie méticuleuse les paysages, leurs couleurs […] Il nous dépeint aussi les personnes qu’il croise, avec qui il échange ou qu’il ignore, avec un réel talent de peintre de portraits. Et tout vit et tout vibre d’une vie forte et fragile, intense : les êtres humains, les paysages et naturellement les trains. […] Et nous apprenons ainsi à connaître un homme que l’on aimerait rencontrer (au hasard d’un voyage en train, peut-être). […] Ce merveilleux livre “relie” l’auteur à son lecteur et mérite amplement d’être “lu” et “loué”. […] La lecture de ce livre aura été une belle “aventure” en compagnie d’un voyageur-écrivain infiniment touchant dans son humanité. » |