La Chambre d’échos

Voulez-vous entendre un bel écho, monsieur ? Suivez-moi.

André Hardellet, La Cité Montgol

« Un bon livre est un livre qui vous modifie » (Philippe Val). Et : « Un roman c’est une partition. Le lecteur interprète cette partition » (Javier Cercas). Lire c’est devenir. C’est ce qui anime la Chambre d’échos à travers quatre collections, ou plutôt regroupements thématiques, prenant en compte a posteriori les thèmes récurrents qui se sont imposés parmi les manuscrits choisis.
« E la nave va », clin d’œil à Fellini, regroupe des textes d’interrogation et de décryptage, de recherche de sens dans ce qui est vécu, récits limites comme ceux de J. Besse ou de F. Bérezné, textes de révolte ou de fidélité (M. Abramovici, C. Alstolfi, M. Jouvancy, S. Ménestrier), d’ironie amère (J.‑L. Ughetto) ou légère (X. Gardette).
« Exils » répond aux récits de départs subis ou fantasmés, de retours vécus ou rêvés (D. Auby, A. Biro, K. Biro, A. Bouganim, S. Bouyain, Lahoucine K., S. Raffy, F. Z. Zamoum, D. Truong Quang).
« Enfances » parcourt tous les âges du début de nos vies. De celle de Jean Genet revisitée dans le Morvan par J.-P. Renault au triptyque de F. Gérard dans une ville minière du Nord ou à l’éclosion de la conscience adolescente évoquée par plusieurs auteurs (A. Gillis, M. Vignard, M. Fontana, G. Doutriaux, Ph. Bonzon).
Enfin « Feuillages » accueille notre rapport à mère nature, fondé sur la forte présence de J.-P. Rochat, éleveur dans le Jura suisse, évoque les lys de Bourgogne (X. Gardette), les abeilles de l’Aude (P. Amiel), lance une ode à la vigne (J. Prévert), s’enfonce dans la forêt chilienne (M.-A. Pellerin).

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