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Pierre Amiel, Retour à la ruche
Comment réussir en apiculture ?
Un extrait du livre L'auteur |
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Consignant ses observations sur une vingtaine d’années entre les deux guerres, l’auteur (1887-1983) empli d’attention et de bienveillance cultive ses ruches avec amour « aux abords de la Montagne Noire, dans l’Aude », tant pour le miel qu’elles lui donnent que pour la connaissance du sujet qu’il en rapporte, et le plaisir de nous le faire partager. Une bonne dose d'anthropomorphisme fait du récit un délicieux mélange de sagesse paysanne et d’observation érudite. « Pour ausculter la ruche, je l’ai déjà dit, on s’agenouille et l’on écoute tour à tour sur trois faces en négligeant le côté avant de la ruche. On peut ausculter également en appliquant l’oreille sur le plafond. Vous devez entendre un léger bruissement, une rumeur sourde et régulière, d’une tonalité plutôt grave. Plus elle est prononcée, plus la population est dense. Lorsque la rumeur est courte, irrégulière, l’indice n’est pas satisfaisant. Vous percevrez surtout ce bruissement du côté occupé par le groupe de l’essaim, qui adopte généralement le côté le plus touché par le soleil. Pendant la belle saison vous pourrez accentuer le bruissement en tapotant légèrement avec deux doigts. En saison froide abstenez-vous-en, ou agissez légèrement, pour éviter l’émoi et la désagrégation du groupe. Nous savons bien que, durant la période qui va du printemps à l’automne, il ne faut pas reculer devant des visites nombreuses, mais on ne doit pas les multiplier sans utilité. Mon nouveau procédé d’auscultation réside dans l’emploi du stéthoscope, qui amplifie le son, mais il faudrait le perfectionner et augmenter la surface du pavillon écouteur. Écoutez vos abeilles ! » |
Xavier Gardette, Cent jours après la floraison des lys
Un extrait du livre L'auteur Extraits de presse |
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Un goût de terre argilo-calcaire, une odeur de chemins vicinaux, de voies de petite communication et au fond coule une rivière qui ferme le passage. Le narrateur, de retour comme Ulysse dans le pays de ses aïeux, retrouve sa demeure et se fond dans un décor de prés, d’arbres et d’eaux, à l’affût des traces inscrites dans ce paysage agreste. Au gré de notations bienveillantes ou caustiques, par petites touches,se dessine un portrait impressionniste et secret d’une campagne vivante. Passent les saisons, les travaux et les jours, page après page ce carnet bruissant de surprises initie notre regard au charme de ces lieux. En contrepoint pourtant, un phénomène récurrent, étrange, une anomalie de circulation automobile, inquiète et lentement recouvre le voisinage d’une ombre d’incertitude… « Si je ne bouge pas, c’est aussi parce que je suis autrement préoccupé, et par une image étrange? Oublieux des flocons qui passent devant le carreau, je regarde sur l’écran un cliché de Google Earth. De l’espace intersidéral, figuré par une Terre bleue perdue dans le noir, allégorie du désespoir, je me suis approché virtuellement des toits de mes maisons qu’un satellite espion a photographiés un beau jour d’été sans nuage. Je suis comme un oiseau, un busard peut-être, immobile à mètres d’altitude. D’une légère pression du majeur, je descends un peu, pour me trouver à hauteur du troisième étage d’une tour Eiffel dont les piliers se trouveraient au niveaude la mer. Nous sommes le 17 juin 2004 : c’est écrit au bas de l’écran. Dans le pré qui longe la rivière, derrière le lavoir, la fenaison est achevée. Je le vois à ce fond jaune orangé de la parcelle qui tranche sur le vert un peu gris, un peu grumeleux, des champs et des arbres, ceux-là rassemblés en une coulée moutonnante, trahissant le lit méandreux de la Noue. Des stries pâles ondulent sur le pré et forment un autre méandre, chemin régulier et tortueux qu’a tracé la faucheuse. » |
Xavier Gardette, Jours envolés au jardin d’été
Un extrait du livre L'auteur |
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C’est le début de l’été. Un jardinier de campagne se penche sur son jardin d’héritage. Trente jours durant, il vit en symbiose avec lui, tous ses sens en éveil, bercé par les couleurs, les sons et les odeurs, accompagnant de ses soins attentifs et d’interrogations quotidiennes les métamorphoses de cet îlot de verdure. « Approche du solstice. À bas bruit, par petites touches, la chenille du temps renouvelle le jardin. Les valérianes perdent leur pompon rose, se muent en goupillons à bouteilles. Les cerises à portée de main se font plus rares. Les boutons de dahlias annoncent maintenant la couleur, les pois de senteur s’épanouissent, “dont les fleurs ont des oreilles comme celles des petits lièvres”, disait la Sido de Colette. Les cloches des bignones se forment à l’extrémité des rameaux, les grappes bleues de la verveine se haussent. Il faut de nouveau tailler les pousses folles de la vigne. Les roses trémières ont éclos et le parfum du chèvrefeuille s’estompe lentement, envolé avec ses fleurs. » |
Moïse Lecomte, Attention gastéropodes
Un extrait du livre L'auteur |
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Une veillée d’armes pour une étrange fête laïque, quelque part dans un village du Dauphiné, à l’écart des grandes routes ; sa place, son école, ses habitants dont quelques-uns se présentent, majuscules et uniques. Une très spéciale fête locale se prépare. Locale ?… seulement ?… Le narrateur, traducteur inquiet, récemment installé là avec sa famille, déchiffre dans cette folle journée de récréation une moisson de signes joyeux et graves, dissidents. « Une journée se terminait en beauté, qui arrachait à l’ordinaire la nourriture même de ses espérances. À une journée de paix succédait une autre, et tout était là, et il se sentait oppressé. Il découvrait que la paix est une compagne rude, sans compromissions. » |
Marc-Alfred Pellerin, L’Alerce
Un extrait du livre L'auteur Extraits de presse |
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Aux confins boisés du Chili austral, aux prises avec un monde ténébreux et sauvage évoqué avec un réalisme saisissant, deux êtres s’engagent aveuglément pour une vie commune pleine de fureurs et de dangers. Leur histoire d’amour a la simplicité d’une tragédie ancienne. Prise en étau entre la nécessité et la loi de l’argent-roi établie sur l’exploitation des ressources primitives, leur destinée va devoir se frayer une solution déchirante. Une tronçonneuse comme instrument des ténèbres pour offrir une chance à la vie... un adjudant de carabiniers d’une droiture religieuse égaré dans un monde de prévarication... un pasteur évangélique fou à lier qui endoctrine de pauvres bucherons... des bouviers gauchistes et leurs bêtes intrépides... sont les comparses de ce polar lyrique campé dans un Chili intemporel fouetté par la pluie et le vent. « Grand-messe de puissance, de violence. Par une extrémité du bâtiment, béante à plein-vent, les grumes de bois boueuses, écorchées, se présentent en cortège, enchaînées, pendues à des portiques roulants. Le défilé fait pause quand chaque bille est à son tour déposée sur deux traverses aux pieds d’un homme. Seul parmi les présents à porter un casque argenté. Debout devant la grume dont le diamètre excède sa taille, l’homme en observe la coupe, marquée d’un signe rouge sang. […] Il doit savoir déterminer la qualité des grumes, leur fil. Comment, suivant l’angle de coupe, en tirer les poutres ou planches les plus belles, les plus longues, les plus résistantes. […] Le tourne-bille de Valenzual est le meilleur du canton, de la région sans doute. Un homme précieux, peut-être irremplaçable. » |
Jacques Prévert, Vignette pour les vignerons
Un extrait du livre L'auteur |
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Libraires : commande directe auprès de l'éditeur. En 1950, Jacques Prévert, ami du Saint-Jeannois Georges Ribemont-Dessaignes, accompagné de Françoise Gilot et d’André Verdet, vient à Saint-Jeannet pour la Fête des Raisins. Il tombe sous le charme du village, de son vin, de ses vignerons, de ses enfants, de ses arbres, du Baou. Il leur dédie un long poème, Françoise Gilot l’illustre, Marianne Greenwood joint ses photographies. Les éditions Falaize publient peu après cette Vignette, « pour le plaisir et le compte des vignerons de Saint-Jeannet ». « Et saute le bouchon c’est la fête à Saint-Jeannet Et le beau temps s’étale sur le Baou […] Rien d’autre que le soleil et l’ombre caressant tous les arbres rien d’autre que la vie embrassant la campagne rien d’autre que le sang des vignes […] Rien d’autre que les voix des hommes et des femmes […] Rien d’autre que les voix des bêtes et des oiseaux et des enfants C’est la fête à Saint-Jeannet » |
Jean-Pierre Rochat, Journal amoureux d'un boucher de campagne
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Au jour le jour, cette ballade des femmes du temps jadis… et de leur délicieuse descendance actuelle trace les séquences d’une longue vie amoureuse entre le Val de Travers et le lac de Bienne, avec des mots toujours aussi abrupts pour dire la dureté quotidienne de la vie du paysan de montagne, des mots qui ont la saveur des baies sauvages, une odeur de racines âpre, rugueuse comme la gentiane. Mais le bouchoyeur est un tendre élevé à la dure par l’Oncle Marc dont la figure et la mort sont le pivot de cet hymne à la vie. «À quoi, pensez-vous ? me dit-elle face à mon stylo levé et mes points d’interrogation dans les lunettes qui se teintaient au soleil. Elle veut peut-être voir mes yeux, peut-être que mes yeux arriveront à lui insuffler tout le bonheur qu’ils éprouvent à la dévisager de près. Je suis couché sur le dos et je ronronne c’est une impression, elle me gratte le ventre, la vérité c’est que je pense à trop de trucs en même temps pour tenir commerce d’esprit lucide. Je suis rempli de tendresse pour elle, un coq chante, nous sommes une fin d’après-midi ensoleillé de printemps précoce, les merles chantent déjà, les merles c’est gratuit et pourtant ça vaut tout ce que tu peux payer très cher à écouter comme concerts et matériel d’écoute compliqué, ensemble dans le silence, les merles viennent se rouler dans nos oreilles comme à la piscine, nous sommes saisis dans le papier cadeau de l’instant présent.» |
Jean-Pierre Rochat, Berger sans étoiles
Un extrait du livre L'auteur |
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Sur les versants herbeux du Haut-Jura bernois, une drôle d’empoignade avec la montagne, la solitude et la dureté du quotidien. Jeune homme en colère qui a fui la ville, Rochat se retrouve là-haut avec une chèvre, un cheval et le cul des vaches qu’il garde pour les paysans d’en bas. À la lueur indécise de l’aube, quand les rêves sont encore au bord des dents, il traduit la musique du vent qui secoue les feuillages. Chronique de la vie d’un berger de 20 ans, éditée une première fois au début des années 1980. « La journée finie, pour couper court à la mélancolie-du-soleil-couchant, je sautais sur Médaille et parcourais la montagne jusqu’à une heure très avancée de la nuit. […] Une main dans la crinière, le cul trempé par la sueur du cheval, j’étais bien. Je me rappelle un sentier tapissé de feuilles humides, où l’on n’entendait plus marcher Médaille, où mes pensées devenaient plus intenses. » |
Jean-Pierre Rochat, Hécatombe, Nouvelles bucoliques
Un extrait du livre L'auteur Extraits de presse |
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Décapante peinture de la Suisse profonde contemplée par un berger qui descend parfois de sa montagne et ricane. Il décrit alors simplement, lucidement, comiquement ce qu’il a vu. De Trouchca, le réfugié à queue de bouc, à Barnabé, Firmin, Oscar, et l’abominable oncle Albeure, transhument des personnages hilarants. Les enfants puent, les animaux crèvent, le racisme ordinaire devient extraordinaire et même Dieu délire enfin. De grandes vagues de tendresse tempèrent la férocité de ce tableau. De mouton bêlant on peut alors devenir amoureux, mais loup. « Faites-vous couper les oreilles en pointe, limer les canines en pointe, abandonnez votre regard niais et servile pour un œil farouche et nerveux, dressez la queue. » |
Jean-Pierre Rochat, Mon livre de chevet empoisonné
Un extrait du livre L'auteur Extraits de presse |
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Chansons d’amour, hymnes à la joie, paroles de dérision face à la vie, à la mort, parcourent ces textes écrits avant que le coq chante. Les femmes, les bêtes, Dieu, font partie de ce voyage lyrique et désabusé. Après les précédents livres de Rochat, ce Livre de chevet reprend, mine de rien, une parole aussi caustique, et juste un peu plus grave. «…Un amour platonique, le mot est revenu avec le premier étage, plat et tonique, plat du corps et tonique de la tête. Une giclée de son parfum puis elle s’en va. Elle est là dans ce que tu gardes, ses fleurs bleues, son jus d’orange pendant que tu pressais ses citrons frais. J’avais un endroit poétique, situé dans sa petite ville à l’heure de la canicule. L’endroit était tellement érotique que le platonique avait mal aux dents. » |
Jean-Pierre Rochat, Sous les draps du lac
Un extrait du livre L'auteur Extraits de presse |
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Jean-Pierre Rochat écrit comme il respire, à pleins poumons, en haut de sa montagne à la belle herbe grasse, dans la partie francophone du canton de Berne. Au petit matin brumeux, alors que persiste la mémoire des rêves, il note ses incursions dans l’étrange, puis sort soigner ses bêtes. Les messages qu’il nous adresse sentent la chèvre, le cheval ou le sapin. Ce sont « les mini-romans de sa vie ». De courts récits, tour à tour narquois, lucides ou graves, par lesquels il nous insuffle sa folie, son appétit d’amour et Omega sa poignante reconnaissance de la mort. Les fêlures insoupçonnées d’un éleveur de chevaux nous « montent au cerveau en finesse ». « La première fois que je vous ai vue, un printemps, je me souviens, un jour de printemps ensoleillé, j’étais dans le parc, sous l’eau, j’étais encore sous l’eau, je jouais avec la neige de pétales de cerisiers, mon amour, tu as soufflé ton odeur dans le tuba, c’était divin, la vie revenait sur la terre. » |
Jean-Pierre Rochat, La Nuit de la nouvelle
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Un jour d’été, un écrivain paysan du Jura bernois quitte sa montagne, ses terres et ses bêtes pour s’aventurer le temps d’une soirée et d’une nuit dans un autre monde à l’occasion d’une manifestation littéraire dans une station de villégiature des Alpes valaisannes. Là il arrive, avec sa barbe foisonnante, sa vigueur terrienne et son regard caustique, chargé d’une histoire dont il va, comme les autres auteurs invités, offrir au fil des heures quelques aperçus détonants. À la lueur d’une lune perplexe se confrontent entre la scène et le public des mondes totalement hétérogènes. La joute apparaît périlleuse. Chez lui, chèvres et vaches attendent son retour, narquoises, sceptiques quant au bien-fondé de l’entreprise. « Les acteurs de la Nuit de la nouvelle sont éphémères, comme les revenants ils craignent la lumière du jour, moi le paysan j’ai pas peur d’y mettre les pieds, tout en laissant une parcelle de mon cœur en la Nuit de Saint-Maur. » |
Jean-Pierre Rochat, La clé des champs
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Au fil du temps, des saisons et des jours, Rochat nous embobine de mots qui sentent l’herbe fraîche ou les foins, mots qui ont la saveur d’un fendant frais. Ces textes d’un ton chantant évoquent le vent, la neige, les bêtes et les gens, ceux d’en-haut comme d’en-bas, les femmes et le désir né de leur invocation mythique ou fantasmée. « Le paysage, je me disais en me couvrant pour la nuit, le paysage est comme un bon lit dans lequel on se couche sur un matelas de calcaire et des draps en herbe des pâturages, nous qui avons eu la chance de parcourir le paysage des millions de fois en tracteur maintenant que les chevaux ne font plus que nous regarder. » |
Jean-Pierre Rochat, Le bouc
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Rochat notre ami doit quitter son phare du dessus du lac et descendre dans la vallée. C’est crève-cœur d’abandonner les bêtes, l’ombre des arbres, et la fée qui ne veut pas le quitter que fera-t-elle en ville parmi tant de regards indifférents ? Mais parfois, dit-il, les livres, lire vous rajeunit, mon livre vous sourit, je roulais mon sourire jusque derrière les oreilles.
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Jean-Pierre Rochat, Les mots comme des lapins lâchés dans la nature
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Préface de Claude Harmelle À l’issue d’« un topo de 50 ans d’histoire agricole », cet ex-paysan qui écrit tout le temps maintenant qu’il l’a, le temps, adresse à son lecteur le journal de bord de son avancée tâtonnante dans sa nouvelle vie. « …et je devins de plus en plus urbain, les différences s’estompant et le paysan se serrant dans la peau d’un citadin vieillissant. » Tandis que des fragments d’un passé vivace s’imposent et virevoltent au long de ses journées présentes, la vie lui réserve encore une surprise de taille. « J’admire aussi chez vous l’aisance avec laquelle vous êtes passé des bergères des estives aux bergères des mots, des textes, des conférences, des lectures, des concerts, celles qui vous éditent, vous ménagent des rencontres, élargissent votre public, vos horizons. Oui les mots, pour courir de par le monde ont besoin aussi de bergères. » (Extrait de la préface de C. H.) |
Jean-Pierre Rochat, La plage des pauvres
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Dans l’entre-deux-vies, celle d’avant pleine de risques et de rumeurs, celle d’après où il observe, et goûte « le parfum des réminiscences », Rochat livre les petits riens du quotidien, ces attrape-coeur du cours des jours notés quand tout dort alentour et que remontent impatiemment les mots chassés du jour. « L’aventure était une petite aventure de rien du tout. Petite vie, petites aventures. Au niveau du ressenti c’est pareil, vous êtes riche vous allez à New York en avion, vous êtes pauvre vous allez à Mümliswil à pied. À pied, les sens en éveil. Contemplatif, dépossédé, léger, heureux. Finalement on peut pas faire mieux. Petite faim deviendra grande. » |